La peur de se faire piquer son idée

La peur de se faire piquer son idée

Mélanie Aprile

26/07/2022

C’est la crainte numéro 1 que nous remontons côté porteurs de projets sur notre plateforme Cofondateur.fr, et c’est le principal frein qui les empêche de parler de leur idée, d’échanger avec des développeurs et plus généralement avec de potentiels associés. Nous allons voir pourquoi cette crainte n’est pas valable.
La crainte de se faire piquer son idée est une des principales causes de non-création d’entreprise
L’idée ne représente qu’1% de la valeur d’un projet. Les 99 autres pourcents proviennent de l’équipe, de la mise en place du projet, des partenaires et du reste de l’écosystème de la startup. Une « bonne » idée résulte souvent d’un problème personnel ou métier rencontré, validé par la présence d’un marché. Il n’y a personne de meilleur(e) que vous pour incarner cette idée, de par votre vécu ou votre expertise métier.

« Ne pas parler de son idée revient à la faire mourir » : il faut parler de votre projet, demander l’avis de vos proches mais aussi d’autres personnes extérieures pour mettre au point votre idée, puis votre projet, puis votre service ou produit.

Il n’est pas impossible de se faire copier son idée, mais le danger paraît limité car il nécessite la présence chez le « voleur » de plusieurs critères cumulés :

• Une expertise métier supérieure à la vôtre ou une expérience personnelle identique ou très semblable lui permettant d’incarner le projet aussi bien ou mieux que vous.

• La nécessité de fédérer autour d’une idée qui n’est pas la sienne pour former une équipe solide et complémentaire lui permettant de la développer.

• Une capacité à passer entre les mailles de la justice malgré l’antériorité de votre application (à partir du moment où vous vous lancez bien sûr)
J'ai peur de parler de mon projet lors de mes échanges avec les développeurs de la plateforme
Avant tout, les développeurs sont aussi totalement capables d’avoir des idées entrepreneuriales, et n’ont aucunement besoin de piquer celles des autres.

Au même titre qu’un porteur de projet non tech n’est pas en mesure de mettre son idée en production, les développeurs peuvent le faire, mais n’ont pas, en tout cas pour la plupart, de compétences dans la vente, la communication, leur permettant de commercialiser cette idée. Vos profils sont complémentaires, vous avez besoin l’un de l’autre.

Une idée ne vaut rien, et n’est la propriété de personne (ce n’est pas une invention qui est sécurisée par un brevet). C’est son application qui en fait sa valeur. Il y a mille et une manières de développer une idée, et il est fort probable que des centaines voire des milliers de personnes aient déjà pensé à cette idée, sans forcément la lancer. Charge à vous de la développer le premier/la première ou de manière plus efficace que vos concurrents.

A partir du moment où vous lancez votre idée, il est extrêmement simple de vous protéger d’un copieur en prouvant l’antériorité de votre application.

Il est nécessaire de faire signer un NDA pour sécuriser vos échanges directs, mais attention à ne pas tomber dans la paranoïa. Croyez en votre idée, sans la surestimer, incarnez-là, et surtout parlez-en, partez très vite à la rencontre de votre marché, car il n’y a que comme ça que vous ferez avancer votre projet. Sur Cofondateur nous vous fournissons des documents juridiques dans le Kit Cofondateur.fr, dont une charte de confidentialité que les développeurs/CTO signeront lors de la mise en relation.

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