Lancer une start-up, c’est changer de vie, accepter de consacrer tout son temps à son projet, choisir le risque, l’excitation du danger, et devoir emprunter des chemins souvent tortueux qui mènent à son développement. Mais lancer une start-up n’est-ce pas aussi chercher et trouver l’associé qui vous aidera à atteindre l’ensemble de vos objectifs ?
Lorsque l’on souhaite créer son entreprise, l’association apparaît forcément dans la liste des questions inhérentes à cette décision. Mais ce n’est pas si simple. En effet, s’associer est synonyme de mariage entrepreneurial. Il faut savoir se poser les bonnes questions avant de s’engager : Quelle est la vision de l’entreprise de l’associé ? Cette personne partage-t-elle mes valeurs ? A-t-il un profil d’entrepreneur ? Sa vision à plus long terme ?
C’est une évidence, il faut savoir choisir les bonnes personnes, avec un profil complémentaire mais des compétences différentes. Le meilleur exemple de duo d’associés serait le « geek » et le « marketeur ». Un profil technique, de développeur par exemple, capable d’apporter des solutions web (création de site internet…) et un profil plus commercial, capable de communiquer autour du projet et de faire adhérer la cible au projet. Il est important que chacun trouve sa place sans pour autant se marcher sur les pieds. En effet, lorsque des compétences font doublon, le risque qu’un des associés tente de prendre le dessus est plus fort.
Mais au fait, quelle association choisir ? Quel type d’associé conviendra le mieux à une entente productive, efficace et pérenne ? Doit-on privilégier une association avec un ami de longue date ? Même si à court terme cela semble être la solution idéale (passé en commun, complicité en place, connaissance parfaite de l’autre…) n’est-il pas dangereux de mélanger au quotidien les domaines privé et professionnel ? En effet, à moyen et long terme, votre amitié résistera-t-elle aux éventuels coups durs que rencontrera votre start-up ? L’ambiance décontractée qui émane d’une telle association ne va-t-elle pas compromettre votre efficience ?
Pourquoi pas alors un collègue de promo avec qui vous avez des aspirations communes ? Vous avez étudié ensemble, vous avez donc déjà été dans une ambiance de travail commune et vous savez comment chacun fonctionne, mais à moins que l’un des deux développe des compétences complémentaires, n’allez-vous pas faire doublon car vous avez étudié la même chose ?
Ou bien une personne que vous avez brièvement rencontrée lors d’une réunion d’entrepreneurs, d’un concours, d’une réception ou autre… et avec qui vous avez eu une sorte de coup de foudre professionnel. L’enthousiasme du début survivra-t-il aux premiers désaccords ?
Il n’y a pour résumer certainement pas de recette miracle, mais bien choisir son associé induit de prendre le temps avec lui de mettre en place un plan de bataille solide, un fil conducteur, et une ligne de conduite à tenir qui doivent être validés par les différentes parties. Cela induit de mettre sur la table l’ensemble des sacrifices qui vont devoir être réalisés, un partage des tâches cohérents et en adéquation avec les compétences de chacun.
Le choix de la structure juridique est essentiel. Il permettra aux associés d’encadrer leur relation en quelque sorte. Lorsque vient le moment de la décision, il est important d’évoquer les schémas catastrophes du futur de l’entreprise. Il faut savoir se poser les bonnes questions et déterminer les conséquences en cas de conflit ou de mésententes.
Mais au delà des principes juridiques et économiques, s’associer, c’est partager une expérience. Se lancer dans une aventure entrepreneuriale peut être synonyme de doutes et de craintes en matière d’innovation. En s’associant, la motivation et la recherche d’idées nouvelles se veulent plus simples et spontanées. Il faut donc savoir entretenir cette relation en s’appuyant sur chaque membre et veiller au bien-être des associés. Pour cela, l’entourage extérieur est important. Leur avis se révèlera être un équilibre certain.
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