Choisir le bon statut juridique est une étape structurante dans le lancement d’une startup. Mais lorsqu’on souhaite obtenir un prêt d’honneur pour financer sa phase d’amorçage, ce choix prend une dimension stratégique.
En 2025, plusieurs dispositifs publics et réseaux d’accompagnement continuent de proposer des prêts d’honneur aux porteurs de projet. Toutefois, le statut juridique de l’entreprise peut influencer l’éligibilité, les montants accordés, et même les délais de versement.
Dans cet article, on vous guide pas à pas pour comprendre quel statut choisir pour obtenir un prêt d’honneur dans les meilleures conditions – que vous soyez en solo ou déjà en binôme fondateur.
Le prêt d’honneur est un prêt à taux zéro, accordé à la personne physique (le porteur de projet) pour renforcer les fonds propres de l’entreprise qu’il va créer ou vient de créer. Il est octroyé sans garantie ni caution, par des structures comme :
Initiative France
Réseau Entreprendre
France Active
Certaines antennes régionales de Bpifrance
Montant : entre 3 000 € et 50 000 € selon les dispositifs
Durée : 3 à 5 ans, souvent avec différé
Conditions : projet structuré, passage devant un comité, inscription dans une dynamique entrepreneuriale
Même si le prêt d’honneur est personnel, il est conditionné à la création d’une structure juridique dans un délai court après l’acceptation du dossier. Il permet :
De crédibiliser un apport personnel
De déclencher un prêt bancaire professionnel
De financer les premières dépenses (prototypage, juridique, communication…)
👉 Avant de créer la structure, pensez à trouver un associé via Cofondateur.fr. Avoir une équipe fondatrice en place vous permet de choisir le bon statut d’entrée, d’éviter les modifications futures… et de maximiser vos chances de financement.
Oui. Dans la majorité des cas, le prêt d’honneur est accordé avant immatriculation, sous réserve de créer la structure dans les semaines suivant l’accord. Cela vous laisse le temps de :
Choisir le bon statut (SAS, SASU, SARL, etc.)
Répartir le capital entre associés
Définir une gouvernance claire
Mais une fois la structure créée, il sera trop tard pour ajuster les choix stratégiques sans conséquences juridiques ou fiscales.
Autrement dit : mieux vaut structurer votre binôme/cofondation et votre pacte d’associés en amont.
Techniquement, toutes les formes juridiques sont compatibles avec un prêt d’honneur (SAS, SASU, SARL, EURL, etc.), mais certaines sont clairement à privilégier pour une startup :
SAS (Société par actions simplifiée)
✅ Recommandée pour les startups en phase d’amorçage
Grande souplesse de fonctionnement
Possibilité d’attirer facilement des investisseurs futurs
Émission de BSPCE pour motiver les talents
Répartition du capital libre entre associés
Gouvernance adaptable dans le pacte
Attention : nécessite un bon accompagnement pour rédiger les statuts et le pacte d’associés.
SASU (forme unipersonnelle de la SAS)
✅ Acceptée si vous êtes solo founder, mais à manier avec prudence
Même avantages que la SAS
Plus simple à créer, mais moins crédible face à certains comités ou financeurs
Difficulté à structurer une cofondation dans un second temps
👉 Vous êtes seul ? Trouvez un associé sur Cofondateur.fr avant de créer une SASU. Cela vous évitera de devoir transformer votre structure pour accueillir un cofondateur.
SARL / EURL
🟡 Moins adaptée pour une startup ambitieuse
Fonctionnement plus rigide
Moins favorable à l’entrée d’investisseurs
Peu compatible avec les mécanismes d’intéressement (BSPCE inexistants)
Imposition à l’IR possible (avantage ponctuel mais limitant à long terme)
Certaines structures locales recommandent encore la SARL pour sa simplicité, mais elle freine la croissance et la levée de fonds.
Auto-entreprise / micro-entreprise : incompatible avec un prêt d’honneur
Association : très rarement éligible, sauf dans des dispositifs d’utilité sociale spécifiques
SNC ou SA : inutilement complexes pour un projet early stage
Pour en savoir plus sur le financement, consultez notre article sur comment obtenir un prêt d'honneur sans apport personnel ou découvrez comment combiner prêt d'honneur et love money pour une stratégie gagnante durant l’amorçage.
Mathieu
Thiviers, France
Ingénieur logiciel, IOT, Système embarqué, Machine Learning, Computer Vision, Product Management, Innovation et R&D, Prototypage
Expérience : 7 ans et +
Fouad
Lyon
Data Scientist, Data Engineer, Développeur Web Back-end, Développeur Web Front-end, Développeur Mobile, Ingénieur logiciel, IOT, Data Analyst, Machine Learning, Deep Learning, Big data, Développeur fullstack
Expérience : 7 ans et +
Manu
Rouen, France
Data Scientist, Data Engineer, Machine Learning, Deep Learning, NLP
Expérience : 2-7 ans
Bakary
Choisy-le-Roi, France
Data Scientist, Data Engineer, Administrateur Système et Réseaux, DevOps, Administrateur de base de données, Data Analyst, Machine Learning, Deep Learning, Computer Vision, NLP, Big data
Expérience : 2-7 ans
Adonis
Paris, France
Data Scientist, Développeur Web Back-end, Développeur Web Front-end, Développeur Mobile, Ingénieur logiciel, Administrateur Système et Réseaux, DevOps, Administrateur de base de données, Data Analyst, Machine Learning, Développeur fullstack
Expérience : 2-7 ans
Benoit
Saint-Marcellin, France
25 000 €
Expérience : 7 ans et +
Les réseaux de prêt d'honneur valorisent de plus en plus les équipes fondatrices bien structurées. Une startup portée par deux associés complémentaires (ex. business + tech) est :
Perçue comme plus crédible
Plus résiliente dans l’exécution
Mieux préparée à lever des fonds à moyen terme
Le statut SAS permet de refléter cette structuration dans le capital et la gouvernance.
Avant même la création de la SAS, il est essentiel de rédiger un pacte d’associés clair, qui précise :
La répartition des parts
Les rôles de chacun
Les règles de sortie ou de départ
Les clauses de non-concurrence, de confidentialité, etc.
👉 Sur Cofondateur.fr, les profils sont qualifiés pour des projets sérieux, avec une vraie logique de cofondation. Construisez votre binôme, puis structurez la société ensemble.
Avant le passage en comité ? Pas nécessaire
Après l’accord du prêt ? Oui, c’est le bon moment
Combien de temps après ? Généralement 1 à 2 mois maximum, pour permettre le versement des fonds
Certaines structures demandent à ce que la société soit créée au moment du décaissement, avec le porteur (emprunteur) comme actionnaire principal.
Choisir le bon statut juridique est une étape stratégique pour bénéficier d’un prêt d’honneur, mais aussi pour poser les bases solides d’une startup scalable.
👉 Si vous êtes encore en solo, ne créez pas votre SASU trop vite. Trouvez un associé sur Cofondateur.fr, construisez ensemble un binôme fondateur cohérent, et optez pour une SAS bien pensée, avec un pacte d’associés solide.
Pour un accompagnement, consultez BGE – Appui aux entrepreneurs.
C’est la combinaison gagnante pour structurer, financer, et réussir durablement.