Lorsqu’on lance une startup tech en France et qu’on commence à réfléchir à une levée de fonds, une question revient souvent : faut-il cibler un fonds d’investissement régional ou national ?
Les deux types d’acteurs peuvent injecter du capital à l’amorçage ou au seed, mais leurs attentes, leurs méthodes et leur valeur ajoutée diffèrent sensiblement. Choisir le bon type de fonds selon votre stade, votre zone géographique et votre ambition peut faire la différence entre une levée rapide… ou une perte de temps.
Dans cet article, on vous aide à comprendre les différences concrètes entre fonds régionaux et fonds nationaux pour une startup tech, et à identifier le bon timing et les bons critères pour les solliciter efficacement. Sans oublier un élément-clé en amont : trouver un associé solide via Cofondateur.fr pour rendre votre projet crédible.
Commençons par clarifier les définitions.
Les fonds régionaux sont des structures d’investissement publiques, parapubliques ou semi-privées, cofinancées par les Régions, Bpifrance, des banques ou des partenaires locaux. Ils ont une vocation territoriale forte :
Ils n’investissent que dans des entreprises situées dans leur périmètre (région, métropole, département)
Ils visent à soutenir l’emploi local, l’innovation de proximité, les filières régionales stratégiques
Parmi les plus connus :
UI Investissement, via des fonds territoriaux (Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, etc.)
IRDI Capital Investissement dans le Sud-Ouest
Sofimac (désormais UI Investissement)
Go Capital, Nord France Amorçage, Sociétés de capital-risque régionales
Les fonds nationaux, souvent basés à Paris, sont des acteurs généralistes ou spécialisés qui investissent dans des startups à fort potentiel de scalabilité. Leur logique est plus “venture capital” :
Ils investissent partout en France, voire en Europe
Ils cherchent des dossiers pouvant atteindre des marchés larges, parfois mondiaux
Ils participent à des tours plus élevés, avec une logique d’exits rapides ou IPO
Exemples : Partech, Serena, Alven, Kima Ventures, Elaia, Newfund, etc.
Les fonds nationaux demandent quasi systématiquement une équipe fondatrice complète, crédible, complémentaire (CEO / CTO minimum). Sans CTO, il est très difficile de passer le premier filtre.
Les fonds régionaux peuvent se montrer plus souples, surtout si le projet est en incubation locale. Mais là encore, une équipe soudée reste un critère majeur.
👉 Dans les deux cas, si vous êtes encore seul·e, commencez par trouver votre associé sur Cofondateur.fr. Sans cela, vos chances de convaincre un investisseur sont quasi nulles.
Fonds régionaux : investissent généralement entre 100k€ et 500k€ en amorçage, parfois en co-investissement. Leur capacité à réinvestir dans les tours suivants est plus limitée.
Fonds nationaux : peuvent entrer à 500k€ – 2M€ dès le seed, avec des poches de follow-on bien plus larges. Ils peuvent vous accompagner jusqu’à la série A ou B.
Le choix dépend donc aussi de votre ambition de croissance. Si vous ciblez un marché de niche ou régional, un fonds local peut suffire. Si vous visez une scale-up, il faudra penser “national” très vite.
Les fonds régionaux sont souvent très impliqués localement :
Ils vous connectent avec l’écosystème régional (incubateurs, CCI, clusters…)
Ils participent aux comités stratégiques
Ils facilitent l’accès à des financements publics (Région, Bpifrance, FEDER…)
Les fonds nationaux offrent un autre type de valeur :
Accès à des réseaux de croissance, de distribution, de recrutement à l’échelle nationale
Mentors issus de scale-ups ou licornes
Accès à des levées de séries A avec d’autres VCs
Le bon choix dépend donc aussi de votre besoin immédiat : ancrage ou accélération ?
Les fonds régionaux peuvent être plus réactifs dans l’instruction, avec des critères plus souples pour les startups locales.
Les fonds nationaux ont des process plus longs, mais structurés. Leur intérêt peut être plus “binaire” : soit ils sentent le potentiel fort, soit ils passent.
Pour en savoir plus sur les fonds d’investissement en pré-amorçage, consultez notre liste de fonds d’investissement français qui financent les startups en pré-amorçage. Si vous vous demandez quels fonds recherchent des cofondateurs techniques dans leur dealflow, n’hésitez pas à lire notre article sur les fonds d’investissement qui recherchent des cofondateurs techniques.
Mathieu
Thiviers, France
Ingénieur logiciel, IOT, Système embarqué, Machine Learning, Computer Vision, Product Management, Innovation et R&D, Prototypage
Expérience : 7 ans et +
Fouad
Lyon
Data Scientist, Data Engineer, Développeur Web Back-end, Développeur Web Front-end, Développeur Mobile, Ingénieur logiciel, IOT, Data Analyst, Machine Learning, Deep Learning, Big data, Développeur fullstack
Expérience : 7 ans et +
Marie
Paris, France
5 000 €
Expérience : 7 ans et +
Jules
Marseille, France
50 000 €
Expérience : 7 ans et +
Maxime
Lyon, France
Machine Learning, Deep Learning, Computer Vision, NLP, Prospection clients, Gestion des partenariats, Négociation commerciale, Développement de réseau, Analyse des marchés, Levée de fonds, Product Management, Innovation et R&D, Prototypage, Validation de marché, Gestion d’équipe, Culture d’entreprise, Leadership
Expérience : 7 ans et +
Manu
Rouen, France
Data Scientist, Data Engineer, Machine Learning, Deep Learning, NLP
Expérience : 2-7 ans
La stratégie de levée dépend étroitement de l’avancement de votre projet tech. Voici comment orienter votre choix selon votre stade actuel :
Si vous êtes encore en phase d’idéation, sans équipe constituée, aucun fonds — qu’il soit régional ou national — ne vous suivra. Les fonds attendent un minimum d’exécution et de structuration avant d’envisager un investissement.
Dès que vous avez trouvé un associé technique (idéalement via Cofondateur.fr), et que vous commencez à formaliser votre vision produit, les fonds régionaux peuvent déjà s’intéresser à votre dossier, surtout s’il est ancré localement et soutenu par des acteurs de l’écosystème (incubateur, BPI, etc.).
Lorsque vous avez développé un MVP fonctionnel et testé des premiers retours utilisateurs, vous entrez dans une phase propice au seed. Les fonds régionaux seront souvent les premiers à ouvrir la discussion, parfois en co-investissement avec des business angels. Vous pouvez consulter des exemples de pitch decks qui ont convaincu des fonds français en seed pour vous inspirer.
Enfin, si vous avez commencé à générer de la traction commerciale (clients payants, récurrence, usage), vous devenez intéressant pour certains fonds nationaux, notamment ceux spécialisés dans l’amorçage ou les premiers tours (Kima, Newfund, Axeleo…). À ce stade, vous pouvez jouer sur les deux tableaux, en combinant fonds locaux et investisseurs parisiens ou sectoriels.
Autrement dit :
Sans CTO ni MVP, concentrez-vous sur la construction de l’équipe.
Avec un MVP, commencez par discuter avec des fonds régionaux.
Avec de la traction, élargissez vers des fonds nationaux.
Dans tous les cas, la solidité de l’équipe fondatrice reste le critère décisif. Et cela commence souvent par une rencontre sur Cofondateur.fr.
Absolument. Beaucoup de startups commencent avec un fonds régional, souvent en co-investissement avec un business angel, puis élargissent à un fonds national au moment du seed ou de la série A.
Certains fonds régionaux vous aident même à préparer cette transition :
Pitch deck
Mise en relation avec des VCs
Préparation à la due diligence
Le combo local + national est souvent une stratégie gagnante, à condition d’être bien accompagné… et bien entouré.
Fonds régionaux ou fonds nationaux, chaque typologie a ses avantages. Mais une chose est sûre : sans équipe fondatrice solide, aucun fonds ne vous suivra.
La priorité absolue, avant même de réfléchir à qui contacter, c’est de trouver votre associé. Cofondateur.fr est le meilleur levier pour rencontrer un CTO ou un profil tech prêt à s’engager à vos côtés. Une fois cette étape franchie, tout s’accélère : roadmap produit crédible, MVP, traction… et levée de fonds ciblée. N’oubliez pas de consulter des ressources comme comment contacter un fonds d’investissement B2B en France pour optimiser votre approche.
Alors, avant de pitcher un fonds, commencez par pitcher un futur associé. C’est là que commence vraiment votre startup, et des initiatives comme Initiative France peuvent également vous apporter un soutien précieux.