Quelle forme juridique choisir pour monter son entreprise ?

Quelle forme juridique choisir pour monter son entreprise ?
Date de publication : 24/04/2018

Avec la reprise économique, les créations d’entreprises sont toujours plus nombreuses. Pour accompagner ce mouvement, les délais de création d’une entreprise ont été raccourcis.

Des mécanismes simplifiés ont été également mis en place pour encourager la création et éviter tant que possible les formalités administratives. Une fois le projet d’entreprise mûrement réfléchi, il est temps de penser à la forme juridique que va prendre cette activité. Une telle décision peut être lourde de conséquences, les formes juridique ayant des caractéristiques différentes les unes des autres . Un mauvais choix peut alors impacter le devenir de l’entreprise.

On distingue deux catégories d’entreprises créées : celles constituées par une seule personne et celles créées par deux personnes ou plus. Forme juridique entreprise ​: nous revenons donc sur cette distinction afin de vous guider dans le choix du statut juridique le plus adapté à votre activité.

Comment exercer une activité seul ?

Entreprise individuelle ou société : que choisir ?

Le premier choix à effectuer pour un entrepreneur qui se lance seul dans la création d’entreprise est de déterminer s’il préfère créer une société ou exercer en son nom propre.

L’exercice en son nom propre revient à la création d’une entreprise individuelle. Cela nécessite très peu de formalités auprès du greffe. Il faut principalement remplir un formulaire Cerfa P0 et fournir une déclaration de non-condamnation et de filiation. Il ne s’agit pas d’une société, il n’y a donc pas de capital social, pas d’apports et pas de statuts. Cela simplifie beaucoup les formalités de création.

En contrepartie, l’entrepreneur s’engage sur la totalité de son patrimoine. Les biens utilisés uniquement pour sa vie personnelle pourront être saisis au même titre que les biens utilisés pour l’activité professionnelle. Cette option peut donc être risquée.

Le deuxième choix est celui de la société unipersonnelle, qui connaît aussi des avantages et des inconvénients. Les formalités sont plus importantes, puisqu’il faut notamment rédiger des statuts.

Mais, la contrepartie de ces formalités, est la création d’une personne morale : la société. Celle-ci permet la distinction claire des patrimoines personnel et professionnel de l’associé. Grâce à cette séparation, le patrimoine personnel est mis à l’abri des créanciers professionnels. Si vous optez pour la société unipersonnelle, vous avez le choix entre deux types de sociétés : la SASU et l’EURL.

Quelle société créer avec un ou plusieurs associés ?

Créer une société à plusieurs permet d’allier des talents différents travaillant pour un même objectif.

Avec le développement du commerce en ligne et plus globalement des services numériques, il est fréquent de faire appel à un développeur, qui prendra en charge l’aspect informatique. Pour l’associer à ce projet, il faudra donc créer une société comprenant au moins deux associés.

Ils doivent tout d’abord s’accorder sur la quote-part du capital social que chacun souhaite détenir, qui détermine l’influence de chacun au sein de la société. Ils doivent choisir aussi la forme juridique qu’ils souhaitent adopter. Pour une société commerciale composée de deux associés ou plus, les deux choix les plus populaires sont : la SAS et la SARL.

La SARL, forme préférée des entreprises familiales : les SARL (Société à Responsabilité Limitée) offrent un cadre juridique rigide et sécurisant pour les associés. Elle est privilégiée dans plusieurs secteurs comme la restauration ou encore le BTP. Le contexte reste souvent familial et pour des petites entreprises.

La SAS, société privilégiée par les start-ups : de leur côté, les SAS sont souvent utilisées pour les projets les plus ambitieux. Les associés y apprécient la liberté dont ils bénéficient pour optimiser comme ils le désirent les statuts. Du point de vue juridique, les statuts nécessitent donc les conseils d’un professionnel du droit.

Autre point qui peut être avantageux : le dirigeant de SAS n’est pas soumis au RSI mais est assimilé salarié. Cet aspect n’est pas négligeable au vu des nombreux dirigeants et entrepreneurs qui se plaignent du système de protection des indépendants.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR L’ÉQUIPE DE LEGALVISION

Auteur :
Valentin Brulin

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