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Checklist juridique avant d’ouvrir son capital à un fonds de private equity

Publié le 10/12/2025
Checklist juridique avant d’ouvrir son capital à un fonds de private equity
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Ouvrir son capital à un fonds de private equity est une étape structurante dans la vie d’une startup. Contrairement à une levée en love money ou auprès de business angels, les fonds de PE ont des exigences précises, notamment sur le plan juridique. Un dossier mal préparé, une gouvernance floue ou un pacte d’associés bancal peuvent faire capoter une opération en cours de discussion.

Avant même de rencontrer un investisseur, il est donc essentiel d’anticiper les points de vigilance juridiques. Cette préparation rigoureuse envoie un signal fort de maturité aux investisseurs et vous permet de défendre sereinement vos intérêts lors des négociations.

Voici la checklist juridique complète pour préparer l’ouverture de votre capital à un fonds de private equity, avec un focus sur les clauses, documents et éléments structurels indispensables.

1. Assainir la cap table et sécuriser les droits des fondateurs

Le premier point analysé par un fonds de private equity est la structure capitalistique de votre startup. Une cap table confuse, des actionnaires dormants ou des anciens associés non sortis peuvent freiner l’investissement.

Vérifications clés :

  • La répartition du capital est-elle claire, lisible et cohérente avec les rôles actuels dans l’entreprise ?

  • Les actions des fondateurs sont-elles bien libérées et sécurisées par des clauses de good/bad leaver ?

  • Les anciens associés ou early business angels ont-ils encore des droits de veto ou des préférences non documentées ?

  • Le nombre d’actionnaires est-il raisonnable ? (trop de petits porteurs découragent les fonds)

Si la table de capitalisation n’est pas alignée, un fonds exigera souvent des réaménagements préalables. Il est donc fortement conseillé de faire le ménage avant d’ouvrir la discussion.

2. Vérifier la qualité et l’actualité du pacte d’associés

Le pacte d’associés est le document contractuel qui régit les relations entre actionnaires. Il sera systématiquement audité et probablement renégocié lors de l’entrée d’un fonds de private equity. Pour en savoir plus sur la structuration d’un pacte, consultez notre article sur comment structurer un pacte d’associés en vue d’une levée en private equity.

Clauses à anticiper :

  • Clause de préemption : elle doit exister, mais rester souple pour permettre une entrée sans blocage.

  • Clause de drag-along : exigée par la plupart des fonds, elle doit être prévue dès le départ ou intégrable facilement.

  • Clauses de good leaver / bad leaver : nécessaires pour sécuriser les parts en cas de départ d’un fondateur.

  • Clauses de liquidité préférentielle : même si elles évoluent avec le fonds, leur présence anticipée rassure sur la maturité du projet.

  • Gouvernance : les règles de vote, quorum, et pouvoirs doivent être clairement définis.

Un pacte obsolète ou inexistant est un frein direct à toute levée structurée. N’attendez pas qu’un fonds vous impose sa version : proposez un pacte équilibré, moderne et évolutif.

3. Sécuriser la propriété intellectuelle et les actifs critiques

L’un des principaux points de friction dans une due diligence juridique concerne la propriété des actifs : code source, marques, licences, contrats stratégiques… Tout doit être documenté, cédé ou enregistré proprement.

Points à vérifier :

  • Le code source a-t-il été développé par des associés salariés ou par des freelances ?
    Si oui, des cessions de droits ont-elles été signées ?

  • Le nom de domaine principal et les marques sont-ils déposés au nom de la société (et non d’un fondateur) ?

  • Les outils internes (designs, maquettes, bases clients, contenus) sont-ils protégés et cédés correctement ?

  • Les contrats avec des partenaires stratégiques ou des clients-clés sont-ils formalisés par écrit ?

Une documentation incomplète ou une confusion entre patrimoine personnel et professionnel fait fuir les investisseurs. Mettez de l’ordre dans vos documents avant d’ouvrir la data room.

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4. Assurer une gouvernance claire et des rôles bien définis

Le private equity mise autant sur l’équipe que sur les chiffres. Un fonds n’investira pas dans une startup où les responsabilités sont floues, les tensions latentes ou les décisions stratégiques trop concentrées.

À anticiper :

  • La gouvernance actuelle est-elle formalisée ? Existe-t-il un comité de direction, des règles de vote ?

  • Les rôles des cofondateurs sont-ils complémentaires et bien définis (CEO, CTO, COO, etc.) ?

  • Un associé inactif ou minoritaire a-t-il encore un pouvoir de blocage ?

  • Le pilotage opérationnel repose-t-il sur des procédures partagées et traçables ?

Cette structuration commence dès le départ par la constitution d’une équipe cohérente et alignée. Sur Cofondateur.fr, vous pouvez trouver un associé complémentaire, motivé et prêt à s’impliquer dans la durée. Cela vous permet de construire une gouvernance solide dès les premiers mois, au lieu de devoir tout réorganiser dans l’urgence.

5. Vérifier la conformité réglementaire et sociale

Dernier point, souvent négligé : la conformité réglementaire. Aucun fonds ne prendra le risque d’entrer au capital d’une startup en infraction fiscale, sociale ou RGPD.

Points à passer en revue :

  • Statuts à jour (y compris les procès-verbaux d’AG, registres légaux)

  • Paiement des cotisations sociales (URSSAF, retraite…)

  • Conformité RGPD si des données utilisateurs sont traitées

  • Existence de contrats de travail ou mandats formels pour les dirigeants

  • Assurance RC pro, cybersécurité, contrats fournisseurs

Préparez un dossier de conformité clair, avec une documentation numérisée et classée. Cela réduira fortement les frictions pendant la due diligence et rassurera le fonds sur votre rigueur.

Conclusion : soyez prêt juridiquement avant d’ouvrir votre capital

Une levée de fonds en private equity n’est pas une simple injection d’argent. C’est une transformation profonde de votre entreprise : gouvernance, reporting, discipline, cadre juridique.

Avant même de contacter un investisseur, vous devez assainir votre base juridique, clarifier les règles internes, anticiper les exigences du pacte, et sécuriser vos actifs.

Mais tout cela commence avec une équipe fondatrice solide et bien choisie. C’est la base de tout montage juridique crédible. Avec Cofondateur.fr, vous avez accès à des profils d’associés compétents, impliqués, et compatibles avec une ambition de levée structurée. Pour en savoir plus, consultez également l'article sur les profils de startups qui intéressent les fonds de private equity en France en 2026.

Prenez le temps de préparer le terrain juridique. Vous arriverez aux discussions avec les fonds plus fort, plus serein, et mieux valorisé. Pour faciliter la création de votre entreprise, n’hésitez pas à visiter Legalstart – Création d’entreprise.

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