Témoignages. Squadflix, le projet de trois jeunes entrepreneurs

Témoignages. Squadflix, le projet de trois jeunes entrepreneurs
Date de publication : 19/09/2018

Cette semaine, nous avons fait la rencontre de Hugo, Maxime et Romain, trois jeunes entrepreneurs qui ont décidé de lancer ensemble le projet Squadflix.Hugo et Maxime, anciens colocataires, suivent le même master à la KEDGE Business School de Marseille. Il y a plusieurs mois, ils décident de se lancer dans l’entrepreneuriat et font la rencontre de Romain, développeur et freelance depuis 2ans et demi qui les accompagne sur le projet et qui devient leur CTO.

Hugo s’occupe de tout ce qui touche au design et à la communication ; Maxime de la stratégie éditoriale du blog ; et Romain du développement de l’application mobile.

A travers cette interview, ils vous présentent leur projet et vous racontent leur rencontre.

Témoignages.

Bonjour à vous trois. Pouvez-vous nous présenter votre projet ?

Hugo : Squadflix est une application intuitive et interactive, qui permet de trouver rapidement un film à regarder à plusieurs. Le fonctionnement est plutôt simple. On ajoute le nom des personnes avec qui on veut regarder un film, et ensuite tout le monde va de manière instantanée et au même moment, swiper les films qui sont proposés. Ensuite, l’application va définir le meilleur film en fonction des résultats. Cela permet de trouver un film qui va regrouper les goûts du groupe.

Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre ?

Hugo : J’avais ce projet en tête depuis un bon moment. Suite à mon année de césure à Londres, je me suis rendu compte que j’avais envie de vivre de quelque chose qui me passionnait. J’ai alors parlé du projet à Maxime, et on a décidé de le faire ensemble.

Romain : En ce qui me concerne, cela fait déjà deux et demi ans que je travaille en tant que freelance. Je me suis inscris sur Cofondateur, car je voulais me lancer dans une aventure entrepreneuriale, et qu’il me manquait des compétences en marketing et en communication.

Maxime : Aujourd’hui, à mon avis, l’entrepreneuriat est une tendance. Pendant mon année de césure à Singapour, j’ai fait un stage dans un accélérateur de Startup. J’ai beaucoup aimé l’ambiance et je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? ». Après cela, Hugo m’a parlé de son projet, et on s’est lancé.

Comment cette idée t’est-elle venue ? Est-ce que tu t’es rendu compte de quelque chose ?

Hugo : J’ai eu l’idée pendant ma colocation avec Maxime. On voulait souvent regarder des films ensemble, mais on n’arrivait jamais à se mettre d’accord. Soit on avait déjà vu le film, soit il ne nous intéressait pas. Du coup, on perdait du temps à chaque fois et finalement on ne regardait pas de film.

Maxime : A deux, c’était déjà compliqué, mais quand on invitait des amis à nous c’était encore moins évident. [Rire]. C’est alors là qu’Hugo s’est dit « Pourquoi pas lancer une appli qui résoudrait ce problème ? ».

Est-ce que vous avez déjà lancé un prototype ?

Hugo : Non pas encore, nous sommes encore en phase de développement. Les prototypes principaux sont faits (cf. ci-dessous), mais il reste encore quelques modifications à apporter. Le lancement officiel est prévu pour le 28 octobre 2018.

Comment votre recherche d’associé(e) s’est passée sur Cofondateur.fr ?

Hugo : J’étais seul sur le projet quand j’ai commencé les recherches. Ce n’était pas l’idéal. Au début, c’était un peu galère parce que je n’avais pas la bonne approche au niveau des messages que j’envoyais aux développeurs. Je n’avais pas beaucoup de retour. Quand Maxime est arrivé, c’était plus simple. On a choisi d’être transparent et de dire clairement ce qu’on comptait faire. A partir de là, on a eu plus de retours, et on a pu rencontrer Romain. Au final, ça a été très fluide. On a peut-être passé une semaine à chercher.

Romain : Quant à moi, cela faisait un moment que j’étais inscrit sur Cofondateur. Au début c’était un peu par curiosité. J’avais un projet en tête et je cherchais davantage quelqu’un avec des compétences en marketing pour m’accompagner. J’ai reçu beaucoup de message, mais c’était dans des domaines qui ne m’intéressaient pas. Par contre, quand Hugo et Maxime m’ont contacté, j’ai tout de suite vu que c’était sérieux. Ils avaient déjà bien avancé. L’idée m’a paru bonne, et c’était aussi un projet qui pouvait me servir. Je suis un peu dans le même cas, je galère très souvent à trouver des films. [rire].

Est-ce qu’aujourd’hui vous êtes officiellement associés ?

Hugo : Non. Quand on s’est rencontré, on était tous à distance : Maxime était à Singapour, moi à Londres et Romain à Paris. Pour l’instant, on a décidé de se faire confiance. On ne veut pas rentrer dans les démarches administratives et juridiques tout de suite. On attend de rentrer dans le vif du sujet, d’être accompagnés, et de voir si cela fonctionne.

Aujourd’hui, vous travaillez donc en remote ?

Hugo : Oui, Romain est à Paris, et avec Maxime on est à Marseille. On va continuer de travailler en remote en essayant de faire un Skype une fois par semaine et éventuellement de se voir une fois par mois sur Paris.

Concernant la répartition des parts, combien de temps avez-vous mis pour vous mettre d’accord ? Vous vous êtes appuyés sur quel(s) critère(s) ?

Hugo : Pour moi, cela n’a pas pris trop de temps. On a décidé de faire une répartition équitable. On est encore en phase de pré lancement, et nous n’avons donc pas d’identité juridique à proprement parlé, ni d’entrée d’argent pour le moment.

Maxime : Cela a été très intuitif. On s’est tout de suite dit que tout le monde aurait 33% de bénéfice. On veut mettre tout le monde sur un pied d’égalité pour établir une vraie confiance entre nous. Quand on regarde certaines startups, ou même des groupes de musique où la répartition n’est pas identique, il y a souvent des conflits et l’entreprise ne perdure pas.

Que pourriez-vous conseiller aux membres de Cofondateur pour une rencontre réussie quand ils sont dans cette démarche de recherche d’associé(e) ? Quelles sont les erreurs à ne pas faire selon vous ?

Romain : Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de parler de son idée. Une idée, si on ne la réalise pas, elle ne vaut rien. En parler, cela permet d’avancer et d’avoir des feedbacks. Honnêtement, moi c’est ce qui m’a tout de suite plu chez Maxime et Hugo. S’ils ne m’avaient pas expliqué l’idée, je n’aurais peut-être même pas répondu.

Hugo : Pour moi, la clé c’est la confiance. J’ai reçu un message d’un développeur qui me demandait directement quel était mon business model sans même connaitre l’idée. J’ai trouvé ça un peu limite. Par contre, quand j’ai vu les réponses de Romain, je lui ai fait tout de suite confiance, même si on échangeait à distance. Ce qui est également important, c’est le partage, que cela soit au niveau de l’idée ou du capital. Il ne faut pas mettre de côté un membre de l’équipe. Pour moi, l’idée ne m’appartient pas, je la partage. Le fait d’avoir Maxime et Romain à mes côtés, cela crédibilise davantage le projet, je ne suis pas tout seul.

Maxime : Tout a été dit. Il ne faut pas avoir peur de partager son idée, et la confiance est très importante.

Auteur :
Valentin Brulin

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